Légende de Ver-sur-Mer
Un bateau conduisit l’infortuné au large après lui avoir attaché au cou une pierre de moulin en granit.
Il fut jeté sans ménagement à la mer. Mais la pierre ne coula pas, flotta et se transforma instantanément en radeau sauvant ainsi la vie de Gerbold.
Les marins effrayés firent demi tour et s’enfuirent toutes voiles dehors vers le rivage.
La mer a elle aussi ses caprices, et au lieu de repousser Gerbold vers la côte anglaise, l’entraîna vers le large.
Après de longues heures il arriva en vue d’un rivage qui lui était totalement inconnu. Habitué aux roches de Cornouailles il découvrit un paysage verdoyant qu’il admira beaucoup en s’exclamant « Dieu que c’est vert, Dieu que c’est vert !.
Après son départ de Bayeux, les bayeusains peu reconnaissants furent atteints eux aussi de cette terrible maladie. Ayant appris qu’il obtenait des résultats dans ce domaine , ils s’en furent bien repentants, lui demander pardon et le prier de revenir pour les soigner. Pour obtenir son pardon ils lui apportèrent des poissons ramenés par nos pêcheurs. Il accepta de réfléchir et en dégustant l’un des poissons il retrouva son anneau d’évêque. Il reçut cela comme un signe divin et accepta de revenir à Bayeux.
Il mourut en l’an 695 et fut béatifié par la suite.
Dans toute la Normandie on connaît cette légende et les malheureux qui souffrent de maux intestinaux vont prier Saint Gerbold partout où c’est possible comme par exemple à Brécey dans la Manche ou à Sartilly ou à la Chapelle aux moines dans l’Orne.
L’Association des amis de Saint-Gerbold a réalisé d’importantes recherches sur la vie réelle de Gerbold, faisant la part des choses entre sa légende et la réalité. Pour rejoindre cette association contactez son président Philippe Olive au 02 31 67 60 63.
Bas relief de l’église représentant Saint Gerbold abordant à VER.